Journée mondiale de la traduction
Le 30 septembre, on célèbre la Journée mondiale de la traduction, date qui marque le décès, en 419 ou 420, de Saint Jérôme, le traducteur de la Bible en latin des manuscrits originaux hébreux et grecs, plus connue sous le nom Vulgate ou populaire. Il était également connu pour avoir écrit d’autres textes importants sur l’art de la traduction.
De nos jours, le travail du traducteur s’avère de plus en plus important. Maintenant que le mot « mondialisation » fait partie de notre vocabulaire, les barrières linguistiques sont détruites grâce au travail des traducteurs et des interprètes du monde entier, ou comme dirait Paul Ricœur : « La traduction est donc une tâche, non pas au sens d’une obligation contraignante, mais dans le sens de quelque chose à faire pour que l’action humaine puisse tout simplement continuer ». Ce sera le traducteur qui aura cette tâche d’aider afin que « l’action humaine puisse tout simplement continuer ».
Une profession qui passe inaperçue, sauf lorsqu’elle fait l’objet de critiques, comme le montre le proverbe italien « Traduttore, traditore » (Traducteur, traître). C’est grâce au travail de traduction et d’interprétation que nous partageons les connaissances, à travers des livres, des manuels techniques, des films, des séries, entre autres, écrits à l’origine dans des langues que nous ne comprenons pas.
Le 30 septembre est donc pour chacun d’entre nous, traducteurs, une forme de manifester encore plus de fierté pour la profession que nous exerçons, mais aussi de nous faire entendre et de montrer le rôle déterminant que nous avons dans la société d’aujourd’hui.
Ana Oliveira, traductrice, réviseur et chef de projet